Une restauration de qualité, telle que définie par le label Unité du Patrimoine Aérospatial Vivant (UPAV) se base sur un certain nombre de critères éthiques et techniques structurants. L’objectif étant d’assurer la conservation et la transmission d’un patrimoine scientifique, technique, industriel ainsi que ses savoir-faire, préservé, entretenu, restauré, dans son état original.

L’exigence historique et culturelle pourra amener le rétablissement d’un état occulté par des interventions fantaisistes ou altérations inopportunes qu’il aura pu subir. Cette démarche s’inscrit dans le fil des principes édictés par la Charte de Venise adaptés aux particularités d’un patrimoine dont l’une des caractéristiques est la production en séries.

Le label des Unité du Patrimoine Aérospatial Vivant est décerné par la Société des experts du patrimoine aéronautique et spatial (SEPAS) qui est l’héritière du nom et des initiatives lancées en 1994 par Max Armanet, Christian Ravel et Jean Salis ; elle regroupe les experts agréés pour ce type de patrimoine par le ministère de la Culture ainsi que ceux reconnus par la filière. Pour la SEPAS, les critères de sécurité homologués par la réglementation font partie intrinsèque des caractéristiques d’authenticité qui s’impose à toutes expertises culturelles et techniques sérieuses dans ce domaine.

Tout projet de restauration, en particulier celui concernant un aéronef protégé au titre des Monuments historiques, doit être étudié avec soin afin que celui-ci puisse se dérouler de façon harmonieuse et transparente, afin d’aller à son terme dans de bonnes conditions. Elles sont au cœur de l’obtention du label Unité du Patrimoine Aérospatial Vivant (UPAV).

Le label UPAV de la SEPAS est attribué par son bureau après examen des dossiers présentés par les candidats. Ce label est décerné pour une durée de trois années renouvelables.