Dernière mise à jour : 14 mars 2025Par Catégories :

Quelques éléments historiques

Synthèse

En 1946, l’ingénieur Max Holste (1913-1998) fonde l’entreprise aéronautique qui porte son nom. A la fin des années 1950, la société anonyme des avions Max Holste étudie un avion de transport bimoteur à aile haute et fuselage de section carrée, destiné à remplacer les Douglas C 47 et DC3. Le prototype du Max Hoste 260 « Super-broussard », équipé de deux turbopropulseurs Bastan vole pour la première fois à Reims le 29 juillet 1960. Une petite série de 9 appareils est réalisée en collaboration avec Nord-Aviation d’où le nom parfois donné de « Nord 260 ». Sans grands débouchés sur le marché du transport aérien civil, cinq appareils sont affectés au Centre d’essais en vol de Brétigny-sur-Orge (91). Le prototype est cédé par le ministère des Armées à l’association des Mécaniciens-pilotes d’aéronefs anciens. Basé à Brétigny (91), il est aujourd’hui inscrit au titre des monuments historiques depuis le 21 mai 2010.

Le Max Holste MH.260, conçu en 1960 par le constructeur aéronautique français Max Holste, est un bimoteur de transport léger développé pour des missions civiles et militaires. Ce modèle, inspiré du célèbre MH.1521 Broussard, est conçu pour répondre aux besoins de transport léger, de liaison et de surveillance. L’avion est souvent associé à Brétigny-sur-Orge, dans l’Essonne (91), où il a été testé dans des conditions variées. Bien qu’il n’ait pas été produit en série, le MH.260 représente un jalon dans l’aéronautique française d’après-guerre.

1. Conception et caractéristiques techniques

Le Max Holste 260 se distingue par sa conception robuste et polyvalente, adaptée aux pistes non préparées et aux conditions de vol difficiles. Doté de deux moteurs en étoile Lycoming GSO-480-B1B6 de 340 chevaux chacun, cet avion atteint une vitesse de croisière d’environ 300 km/h et peut transporter jusqu’à 7 passagers ou un volume équivalent de fret léger. Sa structure compacte, avec une longueur de 12,5 mètres et une envergure de 15 mètres, lui permet d’effectuer des décollages et atterrissages courts, le rendant idéal pour des missions en zones rurales ou isolées.

2. Rôle et utilité du MH.260

Le MH.260 est développé pour des missions variées, comme le transport léger, l’évacuation sanitaire et la liaison entre bases militaires. Son design robuste permet une grande maniabilité, essentielle pour des interventions en terrains difficiles. En plus de sa capacité de transport, l’avion est conçu pour des missions de surveillance et de reconnaissance, une fonctionnalité qui intéresse autant les civils que les militaires.

3. Tests à Brétigny-sur-Orge

Brétigny-sur-Orge, avec son centre d’essais en vol, est un lieu emblématique pour le développement de l’aviation française. C’est dans ce cadre que le MH.260 a subi des essais rigoureux, où ses performances en termes de stabilité, de charge utile et de maniabilité ont été évaluées. Ces essais ont permis d’affiner les fonctionnalités de l’appareil et de tester ses capacités dans des conditions de vol variées.

4. Héritage et influence

Bien que le MH.260 n’ait pas été produit en grande série, il incarne l’esprit d’innovation de l’aéronautique française des années 1960. L’avion a contribué à améliorer les connaissances dans le domaine du transport léger et a influencé les développements ultérieurs des avions utilitaires. La polyvalence et la fiabilité de cet avion ont marqué l’histoire de l’aviation française, en faisant un modèle respecté par les passionnés et les spécialistes de l’aviation légère.

5. Un modèle préservé pour le patrimoine aéronautique

Aujourd’hui, le Max Holste MH.260 est conservé dans des collections et exposé lors de salons d’aviation pour mettre en valeur le patrimoine aéronautique français.

Date d’inscription

Inscription au patrimoine des monuments historiques le 21 mai 2010

Association

Association des Mécaniciens Pilotes d’Aéronefs

Anciens (A. M. P. A. A.)

Avion stocké à l’aérodrome de Bretigny sur Orge